Le calme d’un lundi après-midi. Les étudiants de l’académie divine étaient pour la plupart en cours, c’était là la cause de ce silence qui régnait dans presque tout les coins de l’établissement scolaire spécialisé pour les demi-dieux et autres créatures mythique auxquelles les grecs croyaient autrefois, comme les centaures, les satyres, les sirènes…

C’était une de ces journées fraîches, comme bien d’autre au mois de Janvier. Et lorsqu’on s’amuser à vivre entre ciel et terre, les températures semblaient toujours varier de celles qu’il y avait sur le plancher des vaches. Parfois, il faisait plus froid encore. D’autres, il faisait très chaud. Le juste milieu ici ? On ne le trouvait sûrement pas dans la température.

La cafétéria accueillait quelques étudiants venus se détendre ici en compagnie d’amis ou de connaissances. Tout le monde parlait joyeusement en chuchotant néanmoins, respectueux des autres groupes et de leurs dires. C’était un lieu de calme et de paix que l’on prenait vraiment plaisir à retrouver pour une petite pause.

Derrière le bar, il y avait une jolie demoiselle aux longs cheveux blonds. Des yeux splendides, des lèvres roses. Et de jolies courbes. Une belle cambrure. D’ailleurs, plusieurs étudiants essayaient de la draguer régulièrement, après tout, Héphaïstos l’avait modelé excessivement belle et Aphrodite avait terminé de l’embellir alors pourquoi ne pas tenter sa chance ? Mais cette femme était fidèle à son cher et tendre époux, Epiméthée.

C’était une femme à qui beaucoup de monde reprochait des actes passés. Certains se fichaient bien de savoir qu’elle avait été manipulée par les dieux pour faire ce qu’elle avait fait. Surtout les êtres humains, ceux qui ne croyaient aujourd’hui plus aux divinités grecques et héros de leurs mythes.

Pandore. Tel était son célèbre nom. Son crime ? Avoir ouvert une boîte, par curiosité, alors qu’on le lui avait formellement défendu. Mais la blondinette avait été façonnée par les dieux pour accomplir une mission dont elle ignorait tout. Elle était le résultat d’une œuvre divine, d’un fin travail d’équipe. Et l’Olympe l’avait modelée de sorte à ce que justement, elle ouvre la « Boîte de Pandore », un objet désormais célèbre, puisque considéré comme étant le libérateur de tout les maux sur la terre.

La jeune demoiselle nettoya son comptoir pour servir de nouveaux étudiants avant de réajuster sa chevelure. C’est à cet instant précis qu’un bruit de verre qui se brise éclata. Alors, la fille aux cheveux de soleil prit le nécessaire pour nettoyer l’endroit de la casse et surtout, enlever tout les bris de verre.

L’être divin qui avait causé les dégâts se répandait en excuses alors que Pandore ramassait les débris. Lorsqu’elle eut tout consciencieusement enlevé, la demoiselle se contenta de sourire en assurant :

« - Ce n’est pas grave, ce sont des choses qui arrivent ! »